Bonjour mon Blog,

Bonjour mon Blog,

Enfin je te retrouve !!!!

Depuis quelques mois je t’ai quelque peu délaissé, mais j’ai de « bonnes excuses ».

J’ai produit mon deuxième recueil de poèmes (tankas et haïkus) ce qui m’a monopolisé plus de trois mois pour l’élaboration et la mise en page.

Ensuite, pour savourer pleinement ma jeune retraite, je me suis inscrite à l’UNIVERSITE DU TEMPS DISPONIBLE dans la section ATELIER D’ECRITURE.

Aujourd’hui, j’ai décidé de partager avec toi cette expérience enrichissante.

Le principe :

Sur un thème imposé (ou libre), les participants sélectionnent un livre qui leur parle ou les touche et choisissent un extrait qu’ils partagent avec leurs condisciples. Chacun d’entre eux retient une phrase, une citation, qui sera le point de départ d’une

courte dissertation (en une vingtaine de minutes).

C’est une excellente gymnastique des neurones.

Je partagerai donc avec toi les textes que j’aurai élaborés (avec leur source et citation).

Heureuse  de te retrouver….

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Premier atelier

• Texte de Nephret, d’après la lecture de L’ELOGE DE L’OMBRE de Tanizaki présentée par Françoise.

Sous la lueur vacillante de la flamme, la famille se rassemble dans la douceur de la grande cuisine. Dehors la bise mugit et la neige calfeutre la maison

Ombre et lumière :

Têtes blonde comme des éclats de soleil

Cheveux blancs de l’aïeule, halo lumineux.

Ombre et lumière :

Sous la lampe à pétrole tout reflet prend des allures mystérieuses. Les angles de la pièce s’estompent dans l’ombre où des silhouettes fantomatiques prennent vie, effarouchant les plus jeunes.

Ombre et lumière :

Ensorcelés par les couleurs et les ombres qui caressent toute chose, on se sent bien.

Dans la quiétude de la tribu, il fait bon. La mère apporte les galettes et l’odeur vanillée efface toute peur. Pourtant quelques regards furtifs semblent vouloir contenir les craintes et se tournent, rassurés, vers la lumière.

Ombre et lumière est la Vie

Sans l’une, l’autre ne serait pas.

• Texte de Nephret, d’après la lecture de LA CONSPIRATION DES PARASOLS de Nicole Vidal, présentée par Laurence.

La mer respire et se balance, battement de cœur de l’Univers.

Dans le calme du soir, au bout du ponton désert, un sentiment de plénitude, une sensation de complétude, cajole l’âme.

Dans les mauves du couchant, à l’instant où la lumière plonge dans la vague, tout soupire et se tait.

A quoi servirait cette beauté si tu ne t’arrêtais pour la savourer, la contempler. Elle remplit tout ton être d’une douceur infinie mêlée d’une énergie vive et réparatrice.

Souviens-toi, dans ce moment hors du temps, que les dieux donnent à l’homme quelques instants parfaits pour qu’ils résistent aux jours amers.

Deuxième Atelier

• Texte de Nephret, d’après la lecture du texte NOCES d’Albert Camus proposée par Frédérique.

Cette possession tumultueuse de l’onde.

Au Pradeau.

Les bateaux, dans la crique, se balancent, corps morts pour des cormorans.

L’herbier de posidonie ondule sous la houle… invitation. Je me glisse dans la vague, et je sens, âpre et douce, cette possession tumultueuse de l’onde. La vague, éternelle, infinie, toujours recommencée, respiration profonde de l’univers.

Après une grande inspiration, je me laisse entraîner dans ses entrailles, et les bulles s’élèvent et vont crever, là-haut, dans le ciel liquide.

D’un coup de talon, je jaillis dans le soleil….

La mer, ma mère, me redonne vie…

Je suis vivante, ici et maintenant.

• Texte de Nephret, d’après la lecture du texte de PETITE PHILOSOPHIE DU SURF de Frédéric Schiffer, proposée par Marcel.

 La mer est ton miroir, où tu contemples ton âme.

La mer… qu’est-ce que c’est pour vous ?

La mer est ton miroir, où tu contemples ton âme.

La mer, l’océan, c’est le cercle toujours recommencé, le centre de ton être. Le cercle, c’est le symbole de la vie, cercle de la matrice, cercle de famille, cercle d’amis, centre de toi et de l’univers.

Troisième Atelier

• THEME : L’AUDACE du REBELLE de Marcel DOMINIAK.

Texte de Nephret, d’après la lecture de Marcel = Femme et Homme, la rencontre. (p.42)

L’un et l’autre ont en eux cette petite part de l’autre qui fait qu’on se reconnait l’un  à travers l’autre.

Un homme …ça ne pleure pas !

Cette petite phrase assénée au petit garçon peut annihiler en lui cette petite part de féminité si belle et si fragile que tout homme a en lui. Cette étincelle de féminin qui touche et attendrit le cœur d’une femme.

Mon fils, dans ton parcours d’homme libre, n’oublie jamais que tu es né d’une femme et qu’en toi, tu fais perdurer toute la féminité du monde.