ORAGE
L'orage couve et déjà, le ciel se zébre d'argent
Le tonnerre roule infiniment
Echo de mes orages
Et sur l’horizon écumant
Les éclairs notent leur message
La mer colère, gonfle et s’enrage
Le vent déchaîné hurle et geint
Mon cœur est un oiseau en cage
Affolé, révolté, assassin
Debout sur le ponton battu
Je me fonds dans cette violence
Qui me calme, m’apaise, atténue
Le vide trop plein de ton absence
.
J'aime ce moment fragile avant le déchaînement, quand tout semble suspendu dans l'air qui vibre... Je partage avec toi cette attente qui en rappelle une semblable, quand, suspendus au bord du désir, nos corps retardent avec délice le tsunami du plaisir.
A Toi, Tout simplement.