CHAGRIN D'AMOUR
CHAGRIN D’AMOUR,
Comment ne pas pleurer quand un amour se meurt
Au chevet du malade, y’aura pas de docteur.
Finies les insouciances et les exaltations
Re-bienvenue l’errance. Bonjour à la raison.
Au nom de qui doit-on autant souffrir ?
Au nom de quoi doit-on le laisser dépérir ?
Y’a bien comme une lueur, une petite étincelle,
Qui te dit, quelque part, combien la vie est belle.
Pour cet amour qui meurt, y’a pas de transfusion.
Et même s’il ne meurt pas… si y’a pas d’oraison,
Comme une porcelaine recollée avec précaution,
Mais qui, ô grand jamais ne rendra le même son,
Malgré tous les serments, malgré tous les « je t’aime »,
Il sera, c’est certain, le fantôme de lui-même.