Comme l'a dit Prévert...
Comme l’a dit Prévert…
Comme l’a dit Prévert, j’ai accroché la toile,
Et puis j’ai attendu jours et nuits, patiemment,
J’ai vu pâlir la lune, le soleil, les étoiles,
L’oiseau ne venait pas….De là, tout mon tourment.
Et puis, un soir d’hiver, j’ai vu briller ses yeux,
Il était là, venu d’une lointaine planète,
Uniquement pour moi, en réponse à mes vœux,
Et tout en moi se mit à lui faire la fête.
Il était le plus beau, le plus grand, le plus fort,
Le plus doux, le plus tendre, un oiseau d’exception,
J’ai reçu son amour comme le plus cher trésor,
Il devint désormais ma vie, mon horizon.
Pour que son cœur d’oiseau se sente toujours libre,
J’ai pris bien soin de lui, effacé les barreaux,
Un à un, doucement, sans effleurer sa peau.
Il m’offre à tout jamais son chant pur, beau et ivre.