Encore et toujours
Et toujours …
…. ce besoin de l’Autre.
Quand les corps sont floués, reste cet impérieux besoin de ne pas rompre le contact, ces peaux qui ne veulent pas se désunir, cette infinie tendresse qui va bien au-delà de la folie des corps. Cet émerveillement, l’éblouissante évidence de la pérennité de nous, qui nous roulent comme des vagues, un maelstrom de joie pure.
Et le rire, le rire de l’âme, qui libère de cette gravité profonde, qui permet de reprendre pied….
Mon Amour, quand mes yeux émerveillés disent l’étonnement de ton regard, je me ferais cadeau, pour toi. Tu m’as ouvert les bras pour retenir un avenir d’espace, terre d’accueil, offrande absolue, je suis née de tes mains, portée par ton regard, accueillie par ta tendresse, éblouie.
Nul ne sait jusqu’où ira l’amour d’un seul regard.
Il y aura certainement des déserts à traverser, et des folies brûlantes à rencontrer, des peines aux blessures insondables, il y aura l’inconnu des peurs, ou les interrogations des regrets, mais quand le temps s’étire à se briser, c’est vers toi que mon cœur se tourne pour t’entourer de tendresse et de douceur, pour calmer mes doutes et éclairer ma route , pour me dire que je ne suis plus seule pour poursuivre la route, que toi non plus, tu ne seras plus jamais seul.
Nous nous rencontrons le plus souvent aux portes closes de nos désirs inconscients, et là, commence un abîme vertigineux et nous n’osons plus croire que le chemin du cosmos pour un envol libre et fou, passe par là, par le contact infime de nos peaux enfiévrées. Et je t’emporte, libérée, dans l’infini dédale de nos partages, avec tous mes autres langages-toi.
Plus encore que l’alchimie des corps, la symbiose de nos « moi » profonds, cette gémellité indissoluble de nous, nous transcendent et nous fait toucher au sublime.
Comment dire simplement « OUI», quand le cœur est un champ de braises, quand les mots sont inutiles ou impuissants à traduire ce trop plein d’émotion et de bonheur.
Et pourtant…
C’est OUI. Infiniment <oui>. Ici et Maintenant.