METAMORPHOSE
METAMORPHOSE…
J’ai écouté ce que tu m’as dit…
J’ai entendu…
J’ai écouté ce que tu n’as pas dit…
J’ai retenu…
J’ai écouté les mots en transes,
Les mots secrets, les mots non-dits,
J’ai entendu les mots silences,
Les mots perdus, mots interdits…
Et j’ai grandi…
Un à un j’ai dés-endossé
Les oripeaux de la vieille vie,
Les formatages du passé,
Les habitudes et les scories…
J’ai donné du champ à l’amour,
Coupé les chaînes de l’habitude,
Pris le chemin de non-retour
Réappris la sérénitude.
Pendant longtemps tu m’as manqué
Et puis le temps a fait son œuvre
Je t’aime en toute sérénité
J’ai bien éradiqué la pieuvre…
Mais cet amour nouveau et libre
Comblera-t-il ton cœur meurtri ?
A vouloir rester seul et libre
Il est malade et dépéri.
J’ai eu mal, j’ai cicatrisés,
J’ai canalisé mes élans.
J’ai apprivoisé mes alarmes
Je te donne ce que tu attends,
Et mon cœur a tari ses larmes.
Et pourtant tu rêves de symbiose,
De partage, de complicité
Et cependant jamais tu n’oses
Avouer ta fragilité.
Cet amour fou, canalisé,
Je sais qu’il ne peut te plaire,
C’est un fantôme aseptisé
Mais tu l’as choisi, amer.