SIESTE
SIESTE
L’atmosphère étouffante de ce jeudi d’été
Nous invite au farniente au frais sous la tonnelle,
Les oiseaux se sont tu, le bassin argenté
S’assoupi sous les arbres comme sous une ombrelle.
L’aie vibre de chaleur, le ciel est bleu azur,
Pas un bruit, pas un cri, juste un frémissement,
Le regard peut se perdre dans l’immensité pure,
Nous glissons apaisés dans l’assoupissement.
Et pour nous endormir, glisser dans l’autre monde,
Le chant hypnotisant des cigales amies
Berce cette méridienne d’une rassurante ronde
Faisant s’enfuir tracas, fébrilité, ennui.
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